« Les familles fortes font les sociétés fortes », dit-on. En Afrique, la plupart des familles ont leur survie grâce aux efforts inlassables des femmes. Elles sont surtout connues pour leur dévouement dans les activités économiques, la gestion du foyer, l’éducation des enfants, la recherche du pain quotidien, les activités agricoles, l’approvisionnement en énergie, tout ceci pour le bon épanouissement de la famille voire de la société entière.
Œuvrant toujours pour le développement durable par une action concertée dirigée vers l’environnement, la gestion inclusive, la protection des ressources naturelles, l’ONG JVE s’est depuis sa création en 2001 rendu compte du rôle incontournable des femmes dans la réussite de ses interventions. L’organisation reconnaît, la place de choix qu’occupe les femmes dans le développement socio-économique des communautés et bien évidemment dans l’éducation des enfants. Aussi, consciente de l’existence d’inégalités profondes entre hommes et femmes, elle met l’accent sur les jeunes filles/femmes dans ses programmes et projets.
Ainsi, avec l’appui de LENA et de ces partenaires, JVE a mis sur pieds au total 30 Groupements de femmes dans le grand Kloto et dans le Vo, composés chacun de 25 membres au maximum. Et depuis les actions se sont penchées sur le renforcement de capacité en terme de production et de consommation durable respectueux de l’environnement et de l’homme, de l’entreprenariat vert. Cette initiative leur a permis de s’organiser en association villageoise d’épargne et de crédit appeler système AVE&C et de se constituer en des plateformes d’appui-conseil, leur permettant de se regrouper, d’avoir des partages d’expérience pour mener à bien leurs activités génératrices de revenue et d’améliorer les conditions de vie.
Aujourd’hui, la nouvelle action vise à les organiser en Société COOPérative Simplifiée (SCOOPS) pour leur permettre de s’autonomiser financièrement.
« Car le système de microfinance a connu un bon succès à cause de la Banque Mondiale qui l'a propulsé et a vu en elle, un moyen de plomber les économies locales... La rhétorique étant que si on te donne 25000f et tu n’arrives pas à sortir de la pauvreté, c'est ta faute. Erreur monumentale ! La microfinance n'aide pas les pauvres, loin s'en faut. Le système AVE&C et mieux la tontine communautaire (adakavi, comme tu le dis) sont beaucoup plus avantageux... En Afrique, comme en Inde, plusieurs promoteurs se sont endettés et des centaines de clients surendettés et appauvri ont dû soit se suicider ou fuir de leurs villages... Voilà pourquoi, un retour aux valeurs ancestrales qui fondent la vie communautaire en Afrique est urgent. » souligne le Directeur Exécutif Sena ALOUKA.
Cette belle initiative va ainsi propulser l’économie de ces groupements de femmes et permettre aux femmes vulnérables de ces zones rurales d’améliorer